> > K A N A M E - FINI!

À ce qu'on m'a dit, mes parents, soit Astrei, ma mère, et Marlhey, mon père, n'avaient pas le droit d'être ensemble et d'être heureux. Et pourquoi donc ! Tout simplement parce que ce sont les règles. Ces règles si importantes que les deux guerriers s'amusaient à briser, à détruire. Mais ils s'aimaient plus que tout, ma mère me l'a confirmé. Elle m'a aussi tout raconté : « Tu sais Kaname, j'aime terriblement ton père. Nous nous sommes rencontrés lors d'une chasse. J'avais été choisie par le roi tout comme mes deux meilleures amies, soit Splash et Mangez. Arlequey nous accompagnait aussi puisqu'à cette époque je n'était encore qu'une apprentie tout comme mes amies. Seul Arlequey était un vrai guerrier. En fait, c'était le mentor de Mangez et moi. Le roi avait pris sous son aile la jeune Splash sachant de quoi elle était capable. Ma première chasse! J'étais si nerveuse que je ne tenais plus en place. Étant jeune, je sortais rarement du territoire. Juste pour mon entraînement. De toutes façon, mes amis étaient tous ici. Bref, si tu savais Kaname comment c'était beau et tout. Je te le souhaite un jour, de vivre cette expérience. Arkame et toi vous êtes si précieux pour moi. Les Grands Rois le savent, ils vous guideront le moment venu. Enfin, revenons à la chasse veux-tu ? Kaname écoutes moi ! C'est important tu dois savoir la vérité. Bon, merci. À la chasse, j'y ait vu pour la toute première fois les autres lions et les autres guerriers. Un lionen particulier m'a marqué : Marlhey. Seul son nom était déjà étrange. Il m'apprit alors que ce nom lui allait à merveille parce qu'il ne connaissait pas sa famille. Je lui avais alors dit que, maintenant, s'il le voulait bien, je serais toujours avec lui, ainsi, je serais sa famille. Moi aussi, j'avais perdu mes parents, mais pas à la naissance, comme lui. Pendant un combat. Seul petit hic. Il venait du territoire des Kawaii. Kaname, si tu savais comment c'était bon à chaque fois que je le voyais. Longtemps ça duré ainsi. Jusqu'au jour où nous sommes devenus des adultes. Là, c'était fou. Il était pret à quitter son camp pour venir me rejoindre, dans le mien. Pour vous voir naître, grandir. Mon roi n'a pas voulu. Un combat c'est engagé. Mais il est parti avant. Je n'es su que bien plus tard qu'il était mort. Ton frère lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Maintenant, tu sais l'histoire mon petit Kaname. Arkame est au courant lui aussi. Maintenant, reste cacher dans la grotte, je dois partir à mon tour, un combat m'attend.»


Je me réveillai en sursaut pour la millième fois depuis ce jour-là. C'était le jour où maman nous avait quitté, Arkame et moi. Je n'ai pas envi de vous raconter comment je me sentais à ce moment-là, de toute façon, c'est passé. Elle est morte par amour elle aussi. Enfin, je suppose. Arkame agissait comme s'il ne savait rien. Mais c'est faux. C'est même lui qui en sait le plus. C'était le préféré de maman juste parce qu'il ressemblait à papa et moi, non. Mais bon, je ne lui en veux pas.

- Kaname ? Tu es là ? Demanda Splash. Mangez te cherche partout.

Mangez prenait soin de moi. Arlequey prenait soin d'Arkame. C'était ainsi. On n'avait rien demander, mais j'aimais bien ça. Avant, Mangez était simplement une guerrière, mais depuis la mort de ma mère, elle était devenue plutôt ma protectrice.

- Oui, oui je suis là. J'ai pas le droit d'avoir la paix de temps en temps ?

- Sort au moins dehors, Keaya et Plütoz jouent déjà avec Arkame. Aller, vas les rejoindre.

- Ouais, j'y vais.

En fait, ça me rassurait d'avoir Keaya et Plütoz comme meilleurs amis. C'était des frères et soeurs, mais ils s'entendaient si bien. J'aurais aimé avoir une relation comme celle-ci avec mon frère. Mais c'était peine perdue. Je me levai donc de ma litière et j'allai les rejoindre, heureux de jouer avec eux.

- Salut vous trois ! Hey, j'ai une idée, j'vais allé demander à Aëlii si elle veut qu'on l'accompagne aujourd'hui. Elle est presqu'ado, elle peut bien aller où elle veut.

- C'est pas bête ! Mais non, pas aujourd'hui Kaname. J'ai promis à ton frère qu'on se batterait tous les deux. Dit Plütoz et en regardant Arkame du coin de l'oeil. Le lionceau noir avait quelque difficulté à prononcer certain mot.

- Tu me connais.. Je n'irais pas sans mon frère. Mais vas-y toi. Et n'oubli pas de nous raconter ! Ajouta Keaya tout en rejoignant son frère un peu plus loin.

- Bon d'accord, j'irai la voir seul alors !

Je marchai donc vers la tannière sachant fort bien qu'Aëlii n'avait pas encore de maître. Donc, elle passait la plupart de son temps là.

- Hey ! Si c'est pas le beau Kaname ! Tu veux quoi aujourd'hui ?

- À vrai dire Aëlii, je voulais savoir si tu voulais qu'on aille explorer les environs. Après tout, tu es presqu'ado !

- Kaname, arrête de faire tes beaux yeux, c'est non. Tu le sais bien en plus ! Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Je m'en voudrais trop... Je t'aime beaucoup trop pour ça et tu le sais.

- D'accord, je vais me coucher alors. Tu sauras où me trouver si tu changes d'idée !

Dans la tannière, il n'y avait personne. Je me couchai à ma place habituelle, mais le sommeil était introuvable. Les rayons du soleil étaient chauds. J'avais tellement envie d'aller explorer. Ne tenant plus en place, je sorti donc par la sortie secrète, celle qui mène vers ... Vers où au fait ? Tant pis ! Je réussi finalement à sortir du campement. Un sentiment de liberté et de fierté m'envahit bien vite. C'était comme si l'infini était devant moi. Je marchai longtemps, regardant ci et là. Des nouvelles odeurs m'apparûrent soudainement. Où était-je ?

- Tu t'es perdu ? Demanda un lion roux aux yeux indescriptibles.

- Oui. On est où ici ?

- On se calme jeune lionceau. Tout d'abord, sache que je ne te veux pas de mal, je connaissais ton père, Marlhey. Moi, je suis Daiklan. Ici, c'est le territoire des Kawaii.

- Hein ?! Pour vrai ! Chouette alors ! Je meurs de faim !

- Bouge pas d'ici, je vais te chercher quelque chose. Mais après tu retournes à ton camp.

Je n'ai rien dit. Il s'était déjà retourné et puis, de toute façon, je lui aurais menti sinon. Et lui dire la vérité, il n'aurait pas été chercher de quoi manger. Un bruit retendit. Puis un autre.

- Qui est là ?

- T'as vu comme il est mignon la petite boule de poil ? Dit Loween. Celle-là c'était comme leur chef. Pauvres minettes !

- Oui, mais pas autant que toi. Dit Zoar. Elle, j'aimais bien son nom. Il y avait quelque chose de doux, mais de dangereux à la fois.

- Salut petit ! Dit, tu veux jouer à un jeu ? Rajouta Foela. Son nom le dit, elle était folle.

- Restons polies d'abord, ensuite on jouera. Je suis Loween.

- Je suis Zoar, soeur de Loween.

- Et moi, je suis Foela. Toi ?

- Moi ? En tout cas, je suis plus beau que vous toutes réunis !

- Tu ferais mieux de fermer ta sale geule espèce de.. , commença Loween se pompant de plus en plus.

- Loween ! Zoar ! Foela ! Aller, partez ! IMMÉDIATEMENT ! Hurla Daiklan, la proie à ses pattes.

Moi, je regardais les trois pestes déguerpir au triple galop riant de leurs têtes.

- Qu'as-tu à rire Kaname ?


Que lui dire ? Qu'il avait raison alors que tous les deux on savait très bien que c'était la vérité ? Pourquoi gaspiller de simples mots pour lui dire. Je le regardai, plongeant mon regard azuré dans ses yeux clairs. Ne parlant point, il m'emena avec lui manger plus loin, là où on serait tranquille probablement. J'étais revenu voir Daiklan. Parce que mon père me manquait ces temps-ci. Surtout depuis que j'étais maintenant un lionceau, presqu'ado, à mon plus grand bonheur.

- Bonjour Mihya. Dit-il tout en donnant un léger coup de queue a l'oreille de la jeune lionceaunne blanche. Retournes au camp, ta mère doit te chercher.

- J'y vais. Je venais juste.. heu... voir si, dans le coin, il n'y avait pas heu... comment le guérisseur a dit déjà... heuu...

- Tu ferais mieux d'y retourner. Ainsi tu reviendras avec lui.

Je souriai à la jeune lionne. Ses yeux étaient plein de vie et de rêves. J'entendais les pas de Daiklan poursuivre sa route.

- Salut ! Je suis Kaname.

- Salut !

Et elle fila dans les buissons non loin tandis que le matou roux m'interpella pour une quatrième fois, je crois. Une fois arrivée près de lui, de nouvelles odeurs veinrent à moi. Tout d'abord, celle des Hulas, puis celle des Hockings.

- Hulas est tout près, tout comme les Hockings.

Je ne posais pas de question, c'était précis et clair comme affirmation. Il n'y avait rien là-dedans à réfuter.

- Hulas est de l'autre côté par contre. Rentre chez toi maintenant.

Il s'en retourna après m'avoir affectueusement donné une lèche sur l'épaule. Il savait sûrement que j'allais allé explorer. Mais pas cette fois. Cette nuit, c'était ma toute première chasse et je voulais y aller. Donc pas question de jouer les milles coups. Le soir veint finalement. Nous nous rendîmes au point de rencontre prévu à cet effet. Je souria devant les autres lions qui s'approchaient vers moi et eux firent de même.

- Bonjour petit. Tu viens des Hulas ? Moi, des Hockings. Je suis Strech.

- Moi Torak. Je suis son «apprenti». Heureux de faire ta connaissance.

- Tiens ! Si c'est pas le beau Kaname ! Interpela Aëlii toujours aussi magnifique.

- Kaname. Tiens donc. Tes parents ce ne serait pas Astrei et Marlhey ? Ragea le lion des Hockings.

||Apparence: Je le sais, je suis le plus beau ! Je suis celui que toutes les lionnes désirent avoir, celui que tous les lions veulent être. Certains m'ignorent à cause de ça, ma beauté leurs coupe le souffle, ils en perdent même leurs mots ! D'autres en profitent pour dire qu'ils sont bien plus beaux, mais moi, je connais la vérité; jamais personne ne m'égalera. La jalousie s'installe souvent, je brise parfois des couples. Je provoque une sorte d'attraction, de tentation. Nul ne peut me résister. Ceux qui le font, sont jaloux et obsédés, jamais ils n'avoueront que j'ai raison. Mon poil est si doux et si soyeux alors comment ne pas résister à l'envie de s'y frotter ? Peut-être est-ce mon regard qui vous bloque ? Ouais, sûrement. J'ai des yeux d'azur, de magnifiques yeux. Un regard profond, sûr de lui, jamais il n'hésite ou presque. Devant la peur, ce regard est vide tout comme lorsqu'il est face à la mort. Aucun secret ne sortira de cette boîte de pandore. Mes yeux couleur cieux contrastent fortement avec ma robe orangée. C'est ça qui fait toute ma beauté. L'orangé est beaucoup plus présent que les couleurs plus pâle, il faut l'admettre. Il doit sûrement bien s'entendre avec mon caractère. Peut-importe, j'ai le bout des pattes tigrées, mais mon ventre et mon poitrail sont plutôt blanc, tout comme mon museau. Le bout de mes oreilles est plutôt noirs et ma petite crinière a plusieurs couleurs, passant du jaune au orangé vers le noir. Pour ce qui est de mon nez, il est rose foncé, une vrai touche de douceur. Par contre, mes coussinets sont roses et noirs. Chaque tache sous mes coussinets est unique. N'allez donc pas me confondre avec un autre lion. De toute façon, c'est impossible. Une cicatrice est sous mon coussinet de ma patte arrière gauche. Elle a une forme bien étrange, mais je suis certain que ça signifie quelque chose. C'est peut-être un signe des Grands Rois. Bon, passons. Au fait, je suis assez, comment dire.. Petit. Ouais. Ça m'enrage souvent puisque, parfois, on me prend encore pour un lionceau ! Quoi que j'en suis encore un, du moins, pour l'instant. Au moins plusieurs avantages s'offrent à moi. Prends garde à toi si tu m'insultes ! Mes griffes et mes dents toutes aussi blanches t'acceuillerons avec plaisir, sois-en certain.

||Caractère: Jeune et beau, j'ai tout pour plaire. Malheureusement, personne ne me comprend. À ce qu'ils disent, je change trop vite d'idées et d'opinions. Un jour, je t'aime et le lendemain je t'ignore. Aller savoir pourquoi, je suis comme ça. Je vis aussi au jour le jour, profitant de chaque instant de pur bonheur, sans savoir ce qui m'attend demain. J'adore jouer même si quelques chats me trouve trop vieux pour ce genre de chose. Après tout, je serai bientôt un ado. Je sais, je suis aussi rancunier. Fait attention, je vais me souvenir de toi si tu me blesses, sois-en sûr ! Certes, ma mère m'a maintes fois reproché mon sale caractère disant que jamais je ne serais capable d'entretenir une relation, même avec mes amis. Du coup, je me suis mis à être plus gentil, mais seulement avec ceux et celles qui le mérite. Les autres, j'men fou. J'aime bien avoir raison. Ouais c'est un fait. Toujours avoir le dernier mot. Avec mon n'importe qui. C'est moi qui termine les discussions. N'aller pas penser que je suis le petit boss, oh que non, j'ahi ça. J'aime juste avoir raison, voilà tout. Par contre, si tu me provoques, je peux me montrer comme étant le meilleur des adversaires, crocs acérés sorties ainsi que mes griffes, je serai toujours pret à t'attendre, même, à te tendre des pièges de toutes sortes, seulement lorsqu'il le faut. Étant très agile, je peux me déplacer sur de petites surfaces ou encore sur des surfaces non stable pour mettre le combat à mon avantage, et oui, j'ai des idées pleins la tête. J'ai vécu mon lot d'émotions étant plus jeune, mais j'adore ça. Ça m'a fait découvrir tant de choses, même celles que je ne voulais pas savoir. Certains lions osent dire que je suis terriblement beau et, je dois l'avouer, je leur donne raison. J'adore me le faire dire aussi. Mon lourd passé a su renforcer mon caractère et mes choix. Je me fous de savoir si t'aimes ou pas, l'important, c'est moi, voilà tout. Je suis un des lions les plus francs, je déteste mentir. De plus, la vérité fait toujours plus mal que le mensonge. Ah j'oubliais presque : lorsque j'aime, c'est par passion. Une passion si intense et si vraie qu'on dirait presqu'un rêve. Mais les rêves ont une fin aussi.