Pensée (pv: Kipofu)

Je me balade d'un pas léger. Je suis serein aujourd'hui: j'ai l'impression de planer dans les air!
Pourquoi? Je m'en fiche après tout! Tant que je suis de bonne humeur!
J'écoute le chant des oiseaux... Je ferme les yeux. Je continu néanmoins d'avancer tranquillement...
Plus aucun bruit. Il y a quelqu'un dans les parages? J'ouvre les yeux et hume l'air: rien... Juste l'odeur de mon clan natal... Alors, pourquoi tout est si calme?
J'espère qu'il ne va rien arriver de grave!
Je me rend alors compte que je suis dans la forêt brûlée: c'était donc ça! Ici, les oiseaux ne viennent pas. Je crois que c'est parce qu'ici il n'y a rien...
Je me demande quelle était l'allure de cette forêt, avant que tout cela ne brûle! Mais, elle prospérait il y à bien des années: même ma mère ne connaissait pas l'aspect de cette forêt avant l'incendie. Cela c'est passé il y a des années...
Je continu à marcher. Puis je m'arrête: il y a une lionne là-bas. C'est Kipofu, une lionne du clan...
Je n'ose pas aller le voire.
Mais, sans me contrôler, je me dirige vers elle.
Je me retrouve vite à son niveau, mais je ne dit rien. Et le temps passa...

Ce matin, j'étais partie explorer les environs... Seule. Et sans prévenir Kubali en plus.
Une grosse bêtise ! Aveugle comme je suis, je me suis rapidement perdue...
Qu'est-ce qui m'avait prit ! Pourquoi cela n'arrivait-il toujours qu'à moi ?? Cherchant une solution, je décidai d'essayer d'identifier l'endroit où j'étais... Pour décupler mes sens, je m'allongeai dans la poussière, et attendit.
L'air étais chaud, sec, et il flottait dans l'air comme une odeur de brûlé... Pas très récente, mais bien là. Il n'y avait pas d'herbe, ni de vie autour de moi, je devais me trouver dans un endroit mort... Peut-être la forêt brulée dont m'avait tant parlé Laini, ma nièce !
Soudain, je sentis que quelqu'un approchait ! A première vue, il ne devait pas être dangereux, c'était un adolescent, et il faisait parti de mon clan : les Hockings ! Je decidai de lui faire confiance - pour l'instant du moins. Même si j'étais perdue, je me sentais en sécurité, avec ce lion qui pourrait m'indiquer le chemin pour rentrer.. Je décidais néanmoins de mieux le connaître :

- Hé toi ! Je sais qu'il y a quelqu'un ! J'ai beau être aveugle, je sais reconnaître la présence d'un lion quand j'en sens un dans les parages ! Qui es-tu ?

Et j'attendis, humant l'air doucement, les sens en alerte, pour intercepter le moindre bruit, la moindre odeur... Il étais en train de s'approcher de moi, tout doucement.

La lionne semblait sur ses gardes. En me sentant approcher elle dit:

"Hé toi ! Je sais qu'il y a quelqu'un ! J'ai beau être aveugle, je sais reconnaître la présence d'un lion quand j'en sens un dans les parages ! Qui es-tu ?"

Bien sûr, je sais bien que même si elle aveugle, elle n'en reste pas moins dangereuse! Mais, cela me surpris qu'elle ne connaît pas mon odeur... Peut être n'est elle pas habitué à cela! Je décide de m'approcher un peu plus d'elle pour qu'elle me reperd facilement.

"Je n'en doute pas. Je suis Kuajiri. Tu es Kipofu n'est-ce pas? Je reconnaît ton odeur!"

Je continue d'écouter...
Le lion, s'approche de moi, et quand il m'entend, pousse un petit gloussement surpris. Peut-être ne s'attendait-il pas à ce que je l'ai entendu... A ce moment, il me répond :

"Je n'en doute pas. Je suis Kuajiri. Tu es Kipofu n'est-ce pas? Je reconnaît ton odeur!"

Héhé... Kuajiri ! Je savais bien que c'était un adolescent ! Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à reconnaître son odeur... Peut-être le sens du vent...

" Kuajiri ! Je t'avais presque reconnu ! Oui, c'est bien moi, Kipofu ! Je me méfies un peu de tout le monde, je sais, c'est ridicule ! Mais on n'est pas une Hockings pour rien ! Si je n'est pas se caractère méfiant avec les gens que je ne reconnais pas, que me reste-t-il d'autre ? Enfin bon, ça tombe bien que tu sois là, je m'étais perdue !" [désolée c'est vraiment nul..]

Je m'arrêta un instant, profitant de ce moment de calme... Une petite brise souffla dans ma direction, et je huma l'air avidement, pour bien garder en mémoire l'odeur de Kuajiri.

"Ahh... j'aime les moments de calme... on se sent si bien, ici, tous seul, à réfléchir... tu ne trouves pas ?"

Les yeux aveugle de Kipofu s'arrêtèrent sur moi, on aurait pû croire qu'elle voyait encore... Puis elle me dit d'un ton chaleureux

"Kuajiri ! Je t'avais presque reconnu ! Oui, c'est bien moi, Kipofu ! Je me méfies un peu de tout le monde, je sais, c'est ridicule ! Mais on n'est pas une Hockings pour rien ! Si je n'est pas se caractère méfiant avec les gens que je ne reconnais pas, que me reste-t-il d'autre ? Enfin bon, ça tombe bien que tu sois là, je m'étais perdue !"

Ce qu'il lui reste? Eh, bien il lui reste toujours le reste...
Mais ça m'étonne beaucoup qu'elle ce soit perdue. Elle est un peu comme moi : dans la lune.
Je la vit humer l'air, profitant d'une brise douce pour s'arrêter de parler. Puis elle rajouta:

"Ahh... j'aime les moments de calme... on se sent si bien, ici, tous seul, à réfléchir... tu ne trouves pas ?"

Oui... Mais quelque fois ce n'est pas agréable d'être seul. Je crois que tu le sait bien Kipofu...

"Je ne pense pas vraiment qu'il y est d'endroit pour ça, tu sais. Il suffit de plonger dans tes pensée et tous est silencieux..."

Kuajiri eut l'air surpris quand je lui dit que je m'étais perdue.. Il est vrai que d'habitude je ne me perd jamais, et j'aurais surement réussi à retrouver mon chemin si je l'avais réellement voulu.
J'étais en train de méditer cela quand il me répondit tout doucement :

"Je ne pense pas vraiment qu'il y est d'endroit pour ça, tu sais. Il suffit de plonger dans tes pensée et tous est silencieux..."

Il s'allongea à côté de moi, et nous restèrent ainsi, en réfléchissant silencieusement.

"Tu as raison, comme toujours, lui répondis-je, en fait, la pensée est une chose bien mystérieuse.."

Je releva la tête en arrière, comme si, un instant, je pouvais voir le soleil en face, oubliant tout ce qui se passait autour de moi, en un instant, comme me l'avais dit Kuajiri...

Il y eu un grand silence. On entendait le vent souffler et le autres bruits de la nature...
Puis Kipofu dit:

"Tu as raison, comme toujours, en fait, la pensée est une chose bien mystérieuse.."

La pensée... C'est une partie de soi. C'est notre conseiller, même si c'est nous qui l'actionnons. C'est une pause dans la vie, si puis-je dire...
Mais je n'ai pas tout le temps raison... Et, quelque fois justement, avoir raison est une faiblesse...
Kipofu releva la tête en arrière. Elle appliquait ma phrase. Je me demande ou vont ses pensée. Mais je n'ose pas la déranger... Puis, je me lance et lui demande:

"Et toi? A quoi pense-tu?"

Je me demande comment elle voit le monde dans le noir...

Une fois de plus, j'étais dans la lune... Je ne faisait pas trop attention à Kuajiri, jusqu'à ce qu'il me dise :

"Et toi? A quoi pense-tu?"

"A quoi je pense ?... difficile à dire... en fait je pense au destin. Je me posais une question très bête... "

Je fis une pause, me demandant s'il fallait que je continue... Pouvais-je me confier à ce lion ? Il est vrai qu'il faisait parti de mon clan, mais était-il vraiment digne de confiance ? Après mûres réfléxions, je décidais que oui.

"Et bien, en fait je me demandais si c'était à cause du destin que je suis aujourd'hui aveugle, je me demandais qu'est-ce que j'ai fais pour le mériter... Et puis surtout, je me posais la même question que je me pose à chaque fois que je parle à quelqu'un... A quoi ressemble le ciel ?... A quoi ressemble le lion qui me parle ?... Reverrais-je un jour, une heure, une minute seulement les étoiles ?"

Il ne répondit rien.. Je me dis que j'étais peut-être allé trop loin, et repris, pour me rattraper :

J'aime la vie que je mène, je suis très heureuse d'avoir une famille (2 frères, même si l'un a déjà voulu m'étrangler, et a enlevé une lionceau, et mes 2 nièces), je suis très heureuse de faire partie des Hockings, de pouvoir vivre malgré mon handicap, et de parler avec toi ! De toute façon, j'ai bien l'habitude de vivre comme cela, la vie me semble beaucoup moins sombre que lors du premier jour où je fus aveugle.."

Une fois de plus, je leva la tête, et sourit. Je ris même ! Mes questions précédentes me semblaient si ridicule à présent ! Kauajiri avait raison, avoir de la compagnie et bien une chose importante, même dans les moments de solitude...

(on dirait un petit couple /sbaff/)

"A quoi je pense ?... difficile à dire... en fait je pense au destin. Je me posais une question très bête..."

A mes yeux aucunes questions ne serais bêtes... C'est comme ça. Je suis devenu trop gentil. Je respecte tous...
Kipofu fit une pause. Elle hésitait, sans doute... Puis elle reprit:

""Et bien, en fait je me demandais si c'était à cause du destin que je suis aujourd'hui aveugle, je me demandais qu'est-ce que j'ai fais pour le mériter... Et puis surtout, je me posais la même question que je me pose à chaque fois que je parle à quelqu'un... A quoi ressemble le ciel ?... A quoi ressemble le lion qui me parle ?... Reverrais-je un jour, une heure, une minute seulement les étoiles ?"

A cause du destin? Oui. Comme lorsque que je suis tombé amoureux, c'est à cause du destin... Mais souvent, c'est pour notre bien...
J'ai envie de lui décrire le ciel, de me décrire, juste pour la voir sourire.
Je suis trop gentil...

"J'aime la vie que je mène, je suis très heureuse d'avoir une famille, je suis très heureuse de faire partie des Hockings, de pouvoir vivre malgré mon handicap, et de parler avec toi ! De toute façon, j'ai bien l'habitude de vivre comme cela, la vie me semble beaucoup moins sombre que lors du premier jour où je fus aveugle.."

La vie est sombre. Si tu pouvais ouvrir les yeux, tu t'en apercevrais. Elle est sombre ou éclairée, ça ne dépend que de toi... Je pris mon inspiration et commença:

"Le ciel est orangé, il se fait tard. C'est assez joli... Mais il fait trop chaud... Moi je crois que je suis trop gentil... Toi tu l'est naturellement Kipofu, je t'admire... Je ne connais personne à part toi qui accepte ce que lui réserve le destin..."

C'est pathétique comme discourt... Mais je dit ce que je pense et c'est au moins quelque chose de bien... Je marque une pause. Mes pensée s'emmêlent... Je ne pourrais jamais lui dire tout ce qui viens de mon coeur.
Mais je lui en dirait au moins une partie:

"Mais c'est aussi un don d'être aveugle. Tu connais aussi les personnes, pas trop physiquement, mais tu sais leur caractère et tu ressent leur émotions... Et je peux être tes yeux..."

Cette phrase laissa un grand silence entre nous: j'avais trop pensé. Et trop parlé...
Je suis trop gentil.

[ça vire carrément romantique ce Rp... , les gens vont suspecter une histoire d'amour là où il n'y en a même pas... --' A moins que.. *se racle la gorge* "Kuajiri, veux-tu s'il te plaît devenir mon mâle (ça se dit pas mari pour un lion...), pour le meilleur et pour le pire ?" //SBAFF//]

[je continue ça demain..]

[Ok! Mais il va mettre du temps à l'admettre même si au fond il le sauras. Ca ne te dérange pas qu'il ne soit pas encore lion?]

[?? C'était une blague.. --']

[On sait jamais! Pis de toute manière moi ça me dérangeait pas alors mdr (je me disais bien qu'il y avait quelque chose de louche)]

[grr, j'ai pas réussi à supprimer mon message plus haut.. donc, comme on c'est mis d'accord sur la chatbox, c'est okay pour quand tu seras adulte ! ^^, je continue donc le rp...]

Je ne comprenais pas ce qui se passait à cet instant... Nous nous connaissions à peine, Kuajiri et moi. En fait, la seule chose que je savais de lui, était qu'il faisait parti du même clan que moi : les Hockings.. Et pourtant... Nous étions là, allongés dans la poussière de la forêt brûlée, écoutant le silence..
Kuajiri semblait réfléchir. Et moi, j'attendais. J'appréhendais un peu sa réponse. Un oiseau s'envola, et le bruit du frottement de l'air sur ses ailes m'éclata dans les oreilles. J'étais distraite par ce bruit quand tout à coup l'adolescent (presque lion ) soupira et dit :

"Le ciel est orangé, il se fait tard. C'est assez joli... Mais il fait trop chaud... Moi je crois que je suis trop gentil... Toi tu l'est naturellement Kipofu, je t'admire... Je ne connais personne à part toi qui accepte ce que lui réserve le destin..."

Quel compliment ! Je ne m'y attendais pas ! Alors comme ça le ciel est orangé... ça doit être magnifique... Je réfléchis encore à ses derniers mots ("je ne connais personne qui accepte ce que lui réserve le destin") quand il continue sur sa lancée :

"Mais c'est aussi un don d'être aveugle. Tu connais aussi les personnes, pas trop physiquement, mais tu sais leur caractère et tu ressent leur émotions... Et je peux être tes yeux..."

Et bien ! Quel situation ! Sans vraiment réfléchir, je me mets à rire ! Un petit rire contrôlé tout de même, pour ne pas le vexer.. Nous restons là, allongé sur le sol. Sans rien dire. Je réfléchis à ces dernières paroles. Je lui dit doucement :

- Tu as peut-être souvent raison, mais ne croit pas toujours avoir raison ! Tu es quelqu'un de très gentil, et je t'admire pour tes pensées assez philosophiques..

Je me levai d'un coup, le laissant tout seul par terre, et en riant, lui dit :

- Tu peux être mon guide, si tu le souhaite, mais ne vas pas croire que je suis complètement dépendante ! J'ai beau être aveugle, je peux toujours me débrouiller ! Et je paries que je peux même te battre à la course !

Et sur ce, j'émis un rugissement qui fit s'envoler les quelques oiseaux des arbres (calcinés certes) voisins, et que j'avais sentis.

Kipofu se mit à rire. Cela ne me vexa pas. Mais cela fit plus. Mais je ne connais pas de mot pour designer cela. Le désespoir?
Il y eu un grand silence. Je crois que j'étais, disons, déçu... Mais avec une variant différente... Je ne comprend pas. Puis elle dit:

"Tu as peut-être souvent raison, mais ne croit pas toujours avoir raison ! Tu es quelqu'un de très gentil, et je t'admire pour tes pensées assez philosophiques.. "

Je ne croit pas du tout avoir raison, je dis ce que je pense. Et ce n'est pas de ma faute si elles paraissent philosophiques...
Kipofu m'admire aussi. Il relation basé sur l'admiration? C'est bizarre n'empêche...
Elle se relève et se remet à rigoler, sans voir le mal que cela me fait... Je n'aime pas qu'on se moque de moi...

"Tu peux être mon guide, si tu le souhaite, mais ne vas pas croire que je suis complètement dépendante ! J'ai beau être aveugle, je peux toujours me débrouiller ! Et je paries que je peux même te battre à la course !
"

Elle rugit et quelques oiseaux s'envolèrent... Je ne pense pas ce qu'elle dit.

"Non... Non... Je n'ai jamais cru que tu ne pouvais pas te débrouiller..."

Puis je bondit sur mes pattes. Et je me mit à courir sans l'attendre et lançant:

"Quand à me battre à la course, ça reste à voir!"

[Juste une question... tu veux qu'on l'arrête bientôt ou pas ? Pasque je commence à plus trop avoir d'inspiration.. ou alors on a qu'à le prolonger ailleurs... genre on court on court, et on se retrouve dans un territoire ennemi ou un truc comme ça.. ]

[Sinon tu répond qu'on fait la course et on se couche et on en commenceras un autre plus tard. ]

"Non... Non... Je n'ai jamais cru que tu ne pouvais pas te débrouiller..."

Il n'a pas vraiment l'air de comprendre.. je blaguais ! Et puis ce n'était pas grave, ça ne changeait pas grand chose... N'empêche que.. il esquissa une petite mou, qui se transforma vite en clin d'oeil de défi quand je lui proposais une petite course. Il bondit, et rugit, d'un air joyeux :

"Quand à me battre à la course, ça reste à voir!"

Et il s'élança.
Surprise, je me mis à courir derrière lui, en riant.




FIN