My dear (pv Kipofu)

Tout est calme. Je me demande si c'est vrai. Si ce n'est pas de la pitié ou autre chose. Je me répète sans cesse "alors Kuajiri? Es-tu devenu celui que tu nous voulais pas être ou est-ce vrai?"... C'est une torture. Je crois que je le sais. Mais je ne peux l'admettre. C'est tout... C'est trop dur de ce dire cela alors que je sais que je ne peux pas l'obligée. C'est ainsi. Même si triste et joyeux aussi. Mon coeur ne battrais pas sans ça mais... Est-ce qu'elle l'accepteras? Je ne sais pas. Seul le futur peut y répondre. Mais je n'oserais pas lui imposer. Même si elle le comprendrai, j'en suis sûr. Et peut-on parler de ça alors que je ne la connais pas? Mais malgré ça... Je ressent bien ce sentiment envers elle. Je ne peux pas. c'est injuste et égoïste envers elle... L'amour donne des ailes hein? Moi je dirais plutôt que ça donne beaucoup de réflexion! Alors c'est vrai? Je suis devenu celui que je ne voulais pas devenir? Mon sentiment est pur, mais pour elle, il ne le seras pas envers elle. Je n'est pas le droit de lui dire si ce n'est pas réciproque. Sinon, elle seras embarrassée. Et elle n'accepteras plus de passer un peu de temps avec moi. Alors elle ne le seras pas. Pas maintenant. je ne suis encore qu'un gamins si l'on peut dire. Je n'oserais jamais de toute manière. Je suis trop lâche. Je soupire. Alors que faire? Tenter ma chance? Il faut que je trouve le courage. C'est tout. Et peut être que ce seras réciproque! Non je rêve là... Je regarde à l'horizon. Et j'aperçois l'ombre de la personne chère à mon coeur. Kipofu.

Ce jour là était comme tout les autres jours. Un jour banal, sans avaenture, sans rencontres, sans chasse miraculeuse.. Ce jour là, je pensais encore à mes chères petites nièces que je n'avais pas vu depuis quelques temps. Ce jour là, je pensais aussi à mes frères, qui avaient malgré tout rempli leur vie grace à ces même lionceaux justement.. Ce jour là, je me rendis compte de ma solitude.
J'allai me promener dans un endroit vide et tranquille, où j'adorais toujours faire ma sieste, et réfléchir, au soleil ou à l'ombre. Le ruisseau asséché.
Je m'allongea au bord du trou. Je ferma les yeux un instant et repensa à un moment de bonheur passé dans une forêt calcinée. Je n'étais pas seule ce jour là, j'avais rencontré quelqu'un. Quelqu'un de mon clan, très sympathique, et que j'aimais bien : Kuajiri. C'était un des seuls de mon clan avec qui j'avais parlé.

Allez ! Tu es une battante ! Une Hockings ! Ne te morphons pas sur toi-même voyons ! me dis-je.

Mais ça ne servait à rien. Je restais là, allongée dans la poussière. C'était encore un jour banal.

J'aimerais bien lui parler... Mais, est-ce que elle, voudras bien parler avec moi? Je ne sais pas. Il y a pleins de choses que j'ignore. Elle était allongé près du ruisseau. J'aimait bien la regarder, tant qu'elle ne le remarquait pas... Parce que, que penserait-elle si elle se sentais observer? J'aimerais bien, aussi, qu'elle me remarque. que je fasse partie de sa vie. Parce que pour instant je ne suis qu'un court épisode parmi ses souvenirs! J'aimerais tant être plus. D'être chère à son coeur... Puis j'entend sa voix:

"Allez ! Tu es une battante ! Une Hockings ! Ne te morphons pas sur toi-même voyons !"

Elle se parle à elle même? elle me ressemble un peu! je me demande pourquoi elle est triste... Qu'est-ce qui pouvais lui faire de la peine? Encore à cause de ses yeux? Ou alors d'autres choses? Je m'approche d'elle.

"Bonjour Kipofu..."

J'aimerais beaucoup lui dire: "Je suis si content de te revoir! Tu ne peux pas savoir à quel point!". Mais là, elle risquerait de se vexer!

Alors que je pensais être seule, j'entendis des pas s'approcher, mais je ne fis rien, ayant reconnu l'odeur d'un Hockings. Encore un qui venait me prendre ma place pour faire sa sieste ! J'allais me retourner pour lui sauter à la gorge quand j'entendis sa voix.. Kuajiri.

Bonjour Kipofu..

Je me retournas néanmoins, un petit sourire sur le visage.

Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ? Je m'attendais à tout sauf à te voir ! Mais j'en suis contente ! Comment vas-tu ?

Sur ces mots, je me levai et m'approchai de lui, puis, lui donnai un petit coup de tête amical.
Comme c'était étrange qu'il arrive au moment même ou je pensais à lui...

Kipofu se retourna vers moi. Un jolie sourire sur les babines, qui fit, évidement, battre mon coeur un peu plus fort... Puis elle me dit:

"Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ? Je m'attendais à tout sauf à te voir ! Mais j'en suis contente ! Comment vas-tu ? "

Je ne m'attendais pas à tant de questions! Elle s'approcha un peu de moi. j'en fut ravi. Même si ce n'était rien. Elle me donna un coup de tête, comme de bon amis feraient entre eux. Même si moi, je n'était pas son amis... Enfin, si... Mais ce n'était pas véritablement ce que je voulais. Même si je ne pouvais pas. Voilà.

"Eh bien, je me promène. je vais bien sinon, et toi?"

Bien sûr, je ne pouvais pas lui dire ce que je ressentais, mais ça aillait. Cela ne me rendais pas triste. Je me rendit compte que je souriait bêtement, enfin comme d'habitude...

Kuajiri ne répondis pas tout de suite à ma question. Il avait l'air songeur. Néanmoins, il répondit avant que j'ai à lui réclaùer une réponse..

"Eh bien, je me promène. je vais bien sinon, et toi?"

Un peu simple la réponse, pour quelqu'un avec qui j'avais partagé tant de réflexions les unes aussi philosophiques que les autres.. Mais ça ne m'allait pas. Je ne sais pourquoi, j'avais envie de partager avec lui plus que mon humeur ou le temps qu'il faisait. Je m'allongea de nouveau, à côté de lui cette fois, et d'un coup de patte, lui fit signe de s'allonger à côté de moi, pour discuter.

Oui, ça va très bien.. répondis-je laissant ma phrase en suspens.

Non, en fait ça n'allait pas très bien. Mais je ne savais pas pourquoi, c'était bien le problème. Mais je ne savais pas ce qui n'allait pas. Ou du moins... je ne pouvais tout de même pas lui dire que j'avais besoin de compagnie, pour échapper à ma solitude, il le prendrai sûrement mal.. Je continuais donc ma phrase comme si de rien n'était.

Je me reposais, comme tu vois. Tu vas me prendre pour une idiote.. j'étais encore entrain de penser à des choses plus ou moins philosophiques... Mais assez parlé de moi.. de quoi veux-tu parler ?

Kipofu s'allongea dans la poussière. Elle me regarda, et me donna un coup de patte. Elle voulait que je m'allonge à coté d'elle. J'obéit.

"Oui, ça va très bien..."

On aurait dit qu'elle mentait. Comme si quelque chose la tracassait mais qu'elle ne voulait pas me le dire. Comme les petits lionceaux qui gardaient des secrets entres eux. Mais quelque fois, ça viraient au cauchemar... Je soupire.

"Je me reposais, comme tu vois. Tu vas me prendre pour une idiote.. j'étais encore entrain de penser à des choses plus ou moins philosophiques... Mais assez parlé de moi.. de quoi veux-tu parler ?"

Je ne la prend pas pour une idiote, loin de là! Et, moi je ne suis pas très fort pour lancer des sujets de discussion, je répond et c'est tout. J'aime réfléchir, pas commencer des discutions.

"Tu n'as pas l'air bien Kipofu. Tu as l'air triste. Mais je ne sais pas est le genre de tristesse dont tu soufre."

Sa réponse me prit totalement à dépourvu. Triste ? Comment avait-il vu ? Je pensais pourtant avoir caché ma solitude et ma tristesse.. Mais je ne voulais pas l'embêter avec ça.. Pour une fois que j'étais avec lui, je ne voulais tout de même pas gacher ce moment en parlant de mes problèmes.. C'est pourquoi je lui répondit, avec un petit sourire (que j'esperer ne pas me trahir) :

Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ? Il est vrai que je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais ça va aller, et je ne veux surtout pas t'embêter avec mes "états d'âmes"..

Puis, marquant une pause, je continuais, avec un ton plus doux.

Néanmoins, je suis contente que tu te préoccupes de moi, c'est vraiment très gentil..

Kipofu ne répondit rien les dix minutes qui venaient puis afficha un rand sourire - qui semblait un peu forcé mais bon-. Et elle me dit:

"Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ? Il est vrai que je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais ça va aller, et je ne veux surtout pas t'embêter avec mes "états d'âmes"..."

Pas au meilleur de sa forme? Hum... On aura dit qu'elle n'était pas bien, certes, mais de là à s'en moquer! je ne dis rien. Je ne pensais plus rien de cela. Elle n'en voudrais pas m'en dire plus de toute manière. Puis elle continua avec un ton un peu plus doux:

"Néanmoins, je suis contente que tu te préoccupes de moi, c'est vraiment très gentil..."

Cette phrase me fit plaisir, surtout venant d'elle. Je me sentit un peu mieux. J'espérait ne pas rougir. Sinon, ce serait fichu!

"Tu sais, c'est normal parce que je..."

... T'aime? Non! Il ne fallait pas dire ça voyons! Je t'adore? Non plus, on ne se connaissait pas assez pour que je puisse dire ça! Alors quoi? Surtout qu'en arrêtant ma phrase ici, je paraissait un peu goujat!

"Parce que je t'aime bien!"

"Tu sais, c'est normal parce que je..."

Qu'allait-il dire ? Cette phrase en suspens me fit un drôle d'effet, néanmoins, j'attendis la suite patiemment... Allait-il dire ce que je voulait qu'il dise ?

"Parce que je t'aime bien!"

C'était déjà un début ! Il m'aimait bien ! J'en étais contente, c'est ce que je voulais... du moins à peu près ! Ne sachant pas quoi dire, ni comment exprimer mon émotion, je me rapprochai de lui, pour lui décocher un petit coup de langue sur la joue, d'un air joyeux et amical. J'étais bien à côté de lui, mon nez à quelques centimètres de sa crinière, qui sentait un doux parfum de poussière et de soleil, mélangé à son odeur. Je fermai les yeux. Et soupirai :

C'est bon d'avoir un ami sur qui compter...

J'aurai voulu lui en dire un peu plus, ou changer ce terme d'ami en autre chose, mais.. j'avais peur de sa réaction s'il découvrait mes sentiments...

Kua'

Kipofu se rapprocha de moi. Elle semblait heureuse. j'en fut ravit! Puis elle me lécha la joue. Elle était visiblement encore plus heureuse que ce que je pensait. Je me demande comment elle aurait réagit si je lui avait dit la vérité. Puis elle se resserra un peu plus vers moi. J'était bien ici, maintenant. je la regarda et elle ferma les yeux.

"C'est bon d'avoir un ami sur qui compter..."

Le soleil tapait. Il faisait bon. Une journée idéal, avec la personne idéal. J'était aux ange. Je lui sourit, même si elle ne le vu pas. Mon coeur battait à tout rompre, j'espérait qu'elle ne l'entendait pas. Lui dire ou non?

"Tu sais Kipofu, je ne considère pas vraiment comme une amie."

Je dessinait un soleil avec mes griffes sur le sol poussiéreux. Je ne la regardait plus. Mais j'était sûre qu'elle me regardait bizarrement et devait se dire que j'était vraiment ignoble ou quelque chose dans le genre. Parce que je ne lui avait pas vraiment exprimer ce que je ressentais.

"Ce n'est pas que je ne t'aime pas. C'est parce que c'est un peu plus que "t'aimer bien" que je ressent. tu vois?"

Allongée près de lui, je sentais son coeur battre. Il battait plutôt vite, était-ce sous le coup de la chaleur ou de l'émotion ? Je n'en dit rien. J'étais vraiment heureuse à cet instant.

"Tu sais Kipofu, je ne considère pas vraiment comme une amie."

Cette phrase, je ne m'y attendais pas. Elle me prit vraiment au dépourvu. Comment ? Je n'étais pas son amie ? Tout mes espoirs devaient s'envoler comme ça, sous le coup d'une malheureuse phrase laissée en suspens ? Mes muscles se crispèrent, et je tournais la tête vers le lion que je considérais moi comme une personne que j'aimais. Que j'appréciais réellement. Plus que toute autre au monde. Et qui voulais me rejeter, comme ça. Je sentis un léger mouvement d'air, au niveau de son visage. Près de mon oreille, sa patte dessina quelque chose dans le sable poussiéreux. Quoi ? Je ne le sais as, je ne le voyais pas.

"Ce n'est pas que je ne t'aime pas. C'est parce que c'est un peu plus que "t'aimer bien" que je ressent. tu vois?"

Mon coeur s'envola. Je détendis me muscles, relâchais la tête un instant, puis la levais vers Kuajiri. Mon coeur n'éprouvait plus aucune haine, ni appréhension à son sujet. Je ne voulais qu'une chose : savoir si ses sentiments étaient équivalents à ceux que je ressentais, ou s'il avait voulu me dire autre chose... Je lui fis donc part de mes réflexions :

Plus ? Tu veux dire que tu m'aimes plus que comme une amie ? Tu...

Je laissai a phrase en suspens. Je ne savais pas comment la finir.. Allais-je oser ? Non, je n'en fis rien. Je préférais savoir s'il comprendrais ma question.. par lui même.

Kuajiri

je tourne la tête, pour apercevoir la réaction de Kipofu. Elle me regardai. Je croit qu'elle est surprise. De quoi? de ma phrase? je n'aurait mieux pas dut lui dire, car je ne suis pas sûr de ses sentiments, et c'est égoïste de lui imposer les miens ainsi. Je baisse la tête. Je n'ose plus la regarder. Je sent mon coeur battre de plus en plus fort... Je n'ose plus rien dire: je suis trop bête! Pourquoi lui ai-je dis?

"Plus ? Tu veux dire que tu m'aimes plus que comme une amie ? Tu..."

Elle me lança un regard insistant,enfin je suis sûr que c'est ce qu'elle aurait fait si elle pouvait voir... Continuer sa phrase ou pas? Risquai-je de la perdre? Je n'en savais rien! Je n'osait pas! Je suis bien trop égoïste!

"Je t'aime."

Ma phrase me mit une grande claque. Je l'avait fait! Même si ce n'était pas réciproque, je n'avais pas mentit! Et j'en était fier.

"Tu sais, je ne veux pas t'imposer mes sentiments. Alors si ce n'est pas réciproque, je suis vraiment désolé de te faire de la peine ainsi."

Il m'aime ?! Incroyable ! Je m'y attendais si peu ! J'avais débuté l'après-midi mieux que je m'y attendais, j'avais rencontré la personne la plus chère à mes yeux, et voilà que mon rêve le plus fou se réalisai.. Que devais-je faire ? Dire ? Mon esprit était si chamboulé, si comblé ! Je voguais déjà vers les étoiles, le coeur léger, et la tête pleine de chansons d'amour... Une particulière me revint à l'esprit.

https://www.youtube.com/watch?v=NoXcdXD_qGc (j'ai pas pu m'en empêcher...) (:

Je me tournais alors vers mon compagnon, pour lui donner un coup de langue sur le bout du museau avant qu'il n'en dise plus. De la peine ? N'importe quoi ! A mes yeux, le soleil ne se levait et ne se coucher que sur Kuajiri. J'étais tout simplement au anges. Tellement, que je ne pus dire un mot. Je me collai de nouveau à Kuajiri, et plongeai la tête dans sa crinière si douce. En souriant. Puis, je lui dis doucement.

Grand bêta.. moi aussi, je t'aime.

Kuajiri

Je ne dit plus rien. Le silence pèse sur mes épaules... J'aurais mieux fait de me taire! Je suis trop bête... Mon coeur bat de plus en plus vite... je crois que je vais m'évanouir... Zut! Je suis très égoïste! Puis elle me lèche le museau... Je n'en croit pas mes yeux... Elle ne m'en veut pas? Elle se colla contre moi. Et plongea sa tête dans ma crinière... Et elle me dit en chuchotant:

"Grand bêta... Moi aussi, je t'aime."

je me mit à ronronner. C'était une très belle phrase à mes yeux... Toutes es phrases étaient belle mais celle là l'était encore plus. Je l'aime. Même si elle est aveugle. Je m'en fiche en fait. Pour moi, elle ne l'ait pas.

"Tu sais, je ne peut pas te promettre de t'aimer pour la vie parce que quelque fois le sentiment s'en va sans qu'on y puisse quelque chose. Mais je te promet d'être toujours là pour toi."

Sans s'en rendre compte, Kuajiri me fit de la peine.. On venait juste de se trouver qu'il me parlait déjà de rupture... Mais je ne dis rien. Je l'aimais trop. Je ne voulais pas commencer notre relation par une dispute. Après tout, une seule chose comptait à mes yeux.. nous. Il me l'avais prouvé dans ses derniers mots : Je te promet d'être toujours là pour toi. Cette phrase me fit le plus grand bien au monde. Cela me rappela une autre promesse, qui ressemblait beaucoup à celle-ci.. Lentement, je me levai, et, lui souriant toujours, je lui sautai dessus à la manière des lionceaux. Une fois allongée sur lui, je collai mon museau au sien, et rit, comme je n'avais pas ri depuis longtemps..

Te rappelles-tu quand on s'est rencontré pour la première fois ? Dans la forêt brulée ?

Je me rappelai encore de cette odeur de feu, qui m'avait empli les narines, à ce moment là.. Et de sa présence. Il avait été tellement gentil pour moi, en voulant me décrire le ciel, et en me remontant le moral.. Je n'oublierai jamais ce moment magique... Je lui fis part de mes pensées :

Tu sais, ce jour là.. Quand tu m'as dit que j'étais gentille, et que tu m'admirais pour le fait que j'accepte le destin ? Quand, tu m'as dit, que tu pouvais être mes yeux... Tu le penses toujours ?

Je me penchai vers son museau, et lui soufflait dans le museau. Peu importe sa réponse, de toute façon, je l'aimais.