Le lapin n'en avait plus pour très longtemps. Rampant sur le sol, je m'approchai lentement de ma proie. Ce matin, j'avais pris en chasse une gazelle. Des animaux très rapides que les lions n'arrivaient presque jamais à rattraper. Moi, j'y étais arrivé. Mais la chair tendre de l'herbivore ne m'avait pas totalement repu. J'étais donc partie chasser dans la forêt de pins. J'avais entendu dire que les bannis y avait combattus les Hulas et les Kawaii. Ce territoire était donc une preuve de leur force. Lorsque je fus assez près, je m'élança. L'animal décampa aussitôt, apeuré. Il courut en direction de son terrier, moi sur ses talons. Peu à peu, je gagnais du terrain. Enfin, je pu donner une dernier impulsion sur mes pattes pour sauter sur la petite bête. Je n'eu même pas à couper la veine jugulaire. Un coup de patte sur la nuque et je lui brisais les cervicales. Prenant mon gibier dans ma gueule, je pris le chemin du retours. Mais, soudain, je perçu une odeur. Un parfum nauséabond planait dans l'air. Un Hockings ... Tout ce passa si vite ... Je sortis les griffes, hérissa l'échine, retroussa les babines et ouvra la gueule pour grogner simultanément. Le lapin tomba à terre dans un petit bruit sec. A une vitesse folle, je me mis à arpenter les alentours du regard, toujours en émettant de petits râlement bien sonores.